Sorti ce 27 novembre au cinéma après être né à la Semaine de la critique du Festival de Cannes, cet ovni cinématographique est sans conteste le film le plus TPG du cinéma français. Enfin un film pleinement pour nous.

« Sans les Spice Girls, j’aurais jamais lu Monique Wittig » voilà une réplique qui contient tout l’esprit des Reines du drame : le mélange assumé entre pop culture Y2K et référence érudite pour nous les queer. Il y a aussi beaucoup à manger du côté des références pour cinéphiles. Bref, c’est un festin.

C’est un film qui explose les normes de genre dans tous les sens du terme, un objet cinématographique inédit entre le drag show et la tragédie grecque, une œuvre complètement camp qui ne s’excuse jamais de laisser de côté les hétéros les plus chiants. Les Reines du drame, comme son nom l’indique, est aussi une grand histoire d’amour lesbienne et un vrai mélo, une déclaration à nos passions adolescentes hystériques, déchirantes et pas toujours reluisantes.

Et puis il y a les tubes que cette comédie musicale hybride vous fera chanter à tue-tête en sortant du ciné, inévitablement, et ce grâce au talent de Yelle et de Rebeka Warrior : Pas touche, Gos musclées, Fistée jusqu’au cœur…
Prenez garde, voilà le futur du cinéma français.
Mon interview avec la réalisatrice Alexis Langlois et l’acteur Gio Ventura :
Les Reines du drame, un film d’Alexis Langlois en salles le 27 novembre 2024.